La pièce "Merci Alice" de Karen Chataîgner

Merci Alice ! : la pièce idéale pour parler autrement de l'impact du sexisme sur nos ambitions !

Avez-vous déjà entendu parler d’Alice Milliat (1884-1957) ?

Si vous ne la connaissez pas encore, vous ne pourrez plus l’oublier…

C’est avec humour et tendresse que la comédienne accompagnée de sa musicienne, incarne celle qui a révolutionné la place des femmes dans le sport...
Sans elle les sportives seraient encore sur la touche !

Effacée de l’histoire, elle revient avec ses punchlines affutées, le temps d’un spectacle, et vous emmène en 1920, époque où selon les médecins « Si une femme court, elle meurt ». 
Un spectacle ébouriffant pour parler des premiers JO féminins, des victoires pour la place des femmes et des innombrables opposants…

Alice Milliat jury aux JO, entourée d'hommes
Alice Milliat, membre du jury des épreuves d'athlétisme aux Jeux Olympiques d'Amsterdam en 1928.

Une pièce biopic et authentique :

Nous sommes en 1915, ici règne en plein le patriarcat. Que peuvent les femmes pour leur corps ? Rien. Les hommes ont tout contrôle sur eux et les médecins affirment que l‘activité physique peut les tuer ! Leurs os seraient fragiles comme du cristal et la course à pied entraînerait des descentes d’organes…

Les femmes semblent guère n’avoir qu’un seul choix : servir les hommes et maintenir un foyer propre et serein. Une petite poignée d’entre elles cependant résistent à ces injonctions, s’unissent et retrouvent leur liberté par ce qu’on leur interdit, le sport. Parmi elles : Alice Milliat.

Grande sportive d’aviron, de football et de natation, elle organise les troupes féminines, fait face aux interdits et redouble de ruse pour affronter les hommes sur leurs terrains en lançant les premiers Jeux Olympiques féminins. Mais son premier opposant, Pierre de Coubertin, ne le voit pas de cet œil : « Une olympiade femelle serait impratique, inintéressante, inesthétique et incorrecte. Le véritable héros olympique est, à mes yeux, l’adulte mâle individuel ». Alice a plus d’un tour dans son sac.

La Grande guerre sévit et devient son allier insoupçonné, car les hommes sont absents ! Alice s’empare de cette opportunité et parvient à lancer des clubs sportifs féminins à travers toute la France. Les liens qu’elle tisse lui donnent une force incroyable pour affirmer la place des femmes dans le sport.
Si l’union fait la force, Alice Milliat en est la preuve ! Cette pacifiste pionnière ne prône qu’une seule valeur, l’équité.
Elle fait alors tout pour que les ancestraux Jeux Olympiques ouvrent enfin ses compétitions aux femmes.
Mais en se confrontant aux hommes et à leur misogynie, Alice Milliat joue leur jeu, et il est dangereux…

Qui est Alice Milliat (1884 -1957) ?

Elle est au sport féminin ce que le Baron de Coubertin est au mouvement olympique.
Cette grande sportive a milité pour la participation des femmes aux Jeux Olympiques, et devant le refus du CIO (Comité International Olympique), elle décide d’organiser les premiers JO féminins à Paris en 1922.
Le succès est tel qu’aux JO de 1928, les femmes participent enfin à des épreuves officielles.
Et ce n’est que lors des JO 2024 qu’enfin son défi de parité est remporté !

Née le 5 mai 1884 à Nantes et décédée le 19 mai 1957 à Paris, Alice Milliat est la première dirigeante du sport féminin mondial. Sportive, elle pratique l’aviron à haut niveau, ainsi que la natation, le hockey sur gazon et le football. Alice est une prolétaire frondeuse.

Elle devient Présidente du club Fémina-Sport en 1915 et fait partie des fondatrices de la Fédération des Sociétés Féminines Sportives de France en 1917. Elle en deviendra d’ailleurs la Présidente dès 1919.
Devant l’immobilisme des fédérations sportives à inclure des femmes dans le monde du sport, Alice Milliat voit plus grand et fonde en 1921 la Fédération sportive féminine internationale.

« Le sport féminin a sa place dans la vie sociale au même titre que le sport masculin » – Alice Milliat, 15 mai 1917

Elle fait de la participation des femmes aux Jeux Olympiques son plus grand combat et devant les multiples refus du Comité International Olympique (CIO) de les intégrer aux compétitions, elle décide d’organiser des compétitions féminines. Le premier meeting international féminin a lieu à Monte-Carlo en 1921 et la première édition des Jeux Mondiaux Féminins à Paris en 1922, nommés à l’époque les Jeux Olympiques Féminins. Quatre autres jeux mondiaux ont été organisés entre 1926 et 1934. A Londres en 1934, l’événement attire plus de 6000 spectateurs chaque jour.

Le succès
de ces « Jeux Olympiques Féminins » est tel que le CIO autorise enfin les femmes à concourir dans le sport-roi de l’olympisme moderne : l’athlétisme. Les premières athlètes y participeront à partir des Jeux Olympiques d’Amsterdam en 1928. Alice Milliat sera d’ailleurs invitée au jury des épreuves d’athlétisme de ces Jeux ; seule femme entourée de nombreux dirigeants masculins.

Bien que le
CIO accepte d’organiser des compétitions féminines, il en profite également pour mettre les femmes sous tutelle de fédérations dirigées par des hommes. La Fédération sportive féminine internationale est absorbée par la Fédération internationale d’athlétisme, et s’éteint. Alice Milliat se retire alors mais nous a laissé un profond héritage, fondateur du sport féminin.

« Un voyage dans le temps où l’émotion flirte avec l’humour. »

Une pièce en collaboration avec la compagnie du Miracle.

Extraits Vidéos

L’Humour Sérieux : le rire pour en parler autrement !

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